CLAIR
FONCÉ

À propos

Qui suis-je ?

Je suis un musicien, mathématicien et informaticien d’origine mexicaine vivant actuellement à Paris, France. En 2022, j’ai sérieusement envisagé la possibilité d’avoir le syndrome d’Arperger, bien que je me sois douté que je l’avais depuis des années. Le syndrome d’Asperger explique simplement et complètement tous mes comportements inhabituels qui me caractérisent depuis mon enfance.

Mathématiques, calcul et musique

Toute ma vie, j’ai eu des facilités pour les mathématiques et la musique. Les premières expériences ont été avant d’aller à l’école alors que mes frères et sœurs étaient déjà en maternelle et en primaire. Le matin, ma mère me mettait devant la télé pour regarder… 1 Rue Sésame où j’ai commencé à apprendre à lire et à compter à l’âge de 4 ans. Lorsque je suis entré à l’école primaire à l’âge de 5 ans, ma mère m’a dit que j’étais le seul enfant qui commençait la journée heureux d’entrer (contrairement à tous les autres enfants qui pleuraient parce qu’ils étaient séparés de leur mère) et que je suis sortie en pleurant (contrairement à tous les enfants qui étaient heureux de rentrer chez eux). Ma mère m’a dit que je pleurais parce que je savais déjà ce qu’ils allaient m’apprendre. Le reste de mon éducation a été comme ça, je me suis ennuyé et j’ai dirigé mon attention vers d’autres choses. J’avais toujours les meilleures notes aux examens, mais je ne finissais presque jamais mes devoirs.

Quand j’avais 6 ans, mon père nous a emmenés, mon frère et moi, chez un de ses amis qui avait un orchestre. Son ami a commencé à m’apprendre à jouer des percussions, surtout des congas. Mon père rêvait d’apprendre à jouer des tarolas ou du timbal cubano et son idée était que nous jouerions ensemble un jour (je ne me souviens pas si mon père a encouragé mon frère à jouer). C’était mon premier contact avec la musique. A l’âge de 12 ans, j’ai commencé à jouer de la guitare et un peu de piano au lycée. À 13 ans, j’ai commencé à jouer dans un groupe de variétés et j’ai reçu mon premier salaire en tant que conguero. Avant l’âge de 15 ans, j’ai commencé à étudier la batterie au Instituto de Capacitación Musical. du SUTM. A cette époque, j’ai assistait à l' Escuela Nacional Preparatoria plantel #5 de la UNAM. Moi et mes camarades de classe passions la plupart du temps à jouer de la guitare et à discuter de tout et de rien. En général, je n’ai étudié que quelques jours avant les examens et j’ai toujours obtenu de très bonnes notes. C’est au cours du lycée que j’ai participé à la première Olympiade mexicaine de mathématiques (OMM). la première étape, j’ai été disqualifié car l’équipe gagnante de l’OMM serait prête à participer à la compétition internationale, c’est-à-dire à l’Olympiade internationale de Sydney, en Australie, l’année suivante. Malgré nos demandes de terminer l’OMM et de ne pas participer à l’international, les membres du jury ont fait valoir que c’était impossible car ils passeraient du temps à préparer les participants. De fait, il y avait un problème avec le réglement de l’opympiade. J’ai rempli les demandes d’âge, 16 ans, et d’inscription au lycée, et rien il y avait concernant le fait d’être inscrit au lycée pour l’année suivante. Enfin, une série des lettres aux organismes officiels m’ont fermé les portes du cercle mathématique au Mexique.

Pendant mon lycée, Rodolfo Neri Vela, le premier cosmonaute mexicain, a effectué son premier vol. Il a fait des études d’ingénierie mécanique et électrique. à la Facultad de Ingeniería de l’UNAM. À l’époque, je voulais être astronaute et je suis entré précisement à la Facultad de Ingeniería en ingénierie mécanique-électrique, mais je me suis vite ennuyé. Lorsque je demandais à mes professeurs pourquoi nous utilisions certaines formules ou théories, ils me répondaient : “parce que c’est comme ça dans le livre”. Oh déception ! C’était mon professeur de calcul différentiel et intégral. qui m’a dit : “Vous vous trompez de faculté, vous devriez être en face parce que vous avez un esprit scientifique, ici c’est une faculté d’ingénierie. (La Facultad de Ciencias se trouve de l’autre côté de l’avenue qui s’appelle le circuit intérieur, et qui se trouve en face des salles de classe des cours de calcul en ingénierie). L’année suivante, je suis entré à la Facultad de Ciencias où j’ai commencé les Mathématiques avec une spécialisation en Sciences du logiciel et en même temps au Taller de Jazz de l’Escuela Superior de Música de l’INBA (actuellement INBAL). Mes compétences en mathématiques et en programmation ont rapidement été appréciées par mes professeurs et mes camarades de classe. À l’époque, j’accompagnais un artiste et chanteuse mexicaine et je ne suivais pas régulièrement les cours. Comme mes revenus provenaient de la musique, j’ai choisi l’école de musique plutôt que la faculté de sciences. Quelques années plus tard, je suis retourné à la Facultad de Ciencias et j’ai eu un premier contrat en tant que programmeur d’animations mathématiques à l’Instituto de Matemáticas de l’UNAM.

L’année suivante, j’ai obtenu un poste de technicien académique en tant qu’assistant au Centro de cómputo. de la Facultad de ciencias et quelques mois plus tard, l’opportunité d’aller à Cornell University, pour un été scientifique. Mon profil de mathématicien et de programmeur a commencé à se consolider. Dans la position de technicien académique, ma responsabilité était l’installation de postes de travail dans les salles informatiques avec Linux et systèmes à double démarrage Linux-Windows. Petit à petit, j’ai eu de plus en plus responsabilités, formateur, administrateur de serveurs, support technique, support aux utilisateurs, assistant d’enseignement et consultant. Mes compétences en informatique et sciences du logiciel ont fait de moi un expert et j’ai travaillé dans plusieurs projets importants même dans le secteur privé.

Après des études de premier cycle échelonnées, j’ai obtenu ma licence en mathématiques le 27 février 2003 avec un mémoire de recherche en visualisation et géométrie différentielle (surfaces minimales et fonctions elliptiques). Ces travaux ont été présentés au Congrès international de géométrie différentielle à Bilbao, Espagne, en septembre 2000. Quelques jours seulement avant la naissance de ma fille unique.

En 2003, j’ai obtenu un poste d’administrateur de serveur à l’Instituto de Astronomía. un cours en tant que professeur vacataire à la Facultad de Ciencias de l’UNAM. En 2004, j’ai commencé mes études de deuxième et troisième cycle à l’unité de Ciencias Básicas e Ingeniería (CBI) de l’ UAM Iztapalapa. Mon travail de recherche doctorale portait sur la mécanique céleste, et je l’ai soutenu le 13 janvier 2010. le 13 janvier 2010, j’ai défendu mon travail de thèse. Officiellement ce jour-là J’ai officiellement obtenu mon doctorat en mathématiques et en mécanique céleste.

A propos de mon travail

En 2010, j’ai commencé un travail de recherche postdoctoral avec Jacques Laskar. à l’Institut de Mécanique Céléste et Calcul des Éphémérides de l’Observatoire de Paris. La recherche a consisté à étudier la parallélisation en temps d’intégrateurs symplectiques pour accélérer le calcul de des solutions du Système solair à long terme utilisant des cartes graphiques (GPU). Le financement a été assuré par le Agence Nationale de la Recherche dans le cadre d’un projet multidisciplinaire intitulé Une échelle de temps astronomique pour l’ère mésozoïque pour déterminer très précisément les différentes glaciations de notre planète.

Entre 2012 et 2013, j’ai travaillé à l’Institut d’Astrophysique de Paris, en tant que membre de l’équipe centrale de la collaboration Planck. Mon travail consistait en diverses tâches au sein de l’équipe d’astrophysique computationnelle. Parmi eux, j’ai été responsable de l’infrastructure du satellite, j’ai participé au développement du nouvel outil de simulation et de validation des données, et j’ai été impliqué dans le développement du nouveau système de gestion de générale de la base de données, le wiki des instruments HFI et LFI, parmi d’autres. Pendant cette période, j’ai appris diverses techniques de mécanique statistique. et en particulier les applications de statistiques bayésiennes utilisées dans les simulations pour l’étude qualitative de la pour l’étude qualitative du fond diffus cosmologique (Cosmological Microwave Background ou CMB). Le CMB correspond à de très faibles variations de (de l’ordre du millionième de degré Celsius) qui correspondent aux derniers résidus détectables du Big-Bang.

Entre 2013 et 2019, j’ai effectué un postdoc à l’Institut de Physique du Globe de Paris, dans l’équipe de sismologie. Le financement a été assuré par le Collège de France. sous la direction de Barbara Romanowicz. En même temps, j’ai donné des cours de mathématiques en L2 au Centre de Recherches Interdisciplinaires (CRI) de l’Université Paris V Decartes, actuellement Learning Planet Institute (LPI), Université Paris Cité. Au cours de mon post-doc, mon travail a consisté à étudier de nouvelles techniques d’intégration numérique dans le domaine de la variable du temps pour la simulation des ondes sismiques dans la terre. Les principaux objectifs étaient de contrôler la dispersion et l’atténuation des ondes avec de nouvelles méthodes d’intégration multi-symplectiques et/ou les éléments finis spectraux la théorie spectrale des éléments finis (SEM ou Méthode des éléments spectraux). La première partie du projet nous a permis de comprendre la géométrie de la de l’intégration symplectique dans le cas de systèmes Hamiltoniens autonomes. Je me suis rendu compte que l’objectif initial était très ambitieux et je me suis concentré sur la compréhension globale des résultats que j’avais déjà obtenus. Pendant cette période, j’ai participé à la validation et à la vérification de la méthode de tomographie globale Barbara Romanowicz, en construisant un modèle tomographique de la terre à partir d’un modèle à symétrie sphérique et en vérifiant que la méthode converge vers des résultats équivalentsaux siennes.

Actuellement, je fais partie du service informatique du laboratoire AstroParticules et Cosmologie (APC), qui est une unité mixte de recherche (UMR) du CNRS et l’Université Paris Cité, avec participation du CEA et du CNES. Je suis le responsable technique d’un des systèmes de traitement des données de l’instrument ECLAIRs du satellite SVOM. Cet instrument est un télescope à masque codé qui détecte les sources de haute énergie dans les domaines des rayons X et des rayons gamma. En particulier dans la gamme 4-150 KeV. En outre, je suis membre de l’équipe de calcul quantique QC2I et du réseau de gestionnaires de projet TEAMLab, tous deux à l’Institut de physique nucléaire et de physique des particules IN2P3. du CNRS.